Océans d’Enrique Ramirez et Chifumi (JanKenPon) de Lola Reboud ont en commun les cartes maritimes les flux et les océans. Pour MinatonoOmogatori ils proposent un regard à la fois Poétique et politique sur ce territoire.
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Jan Ken Pon (Chifumi), 2013: Photographie,Vidéo, Poster

Jan Ken Pon ou Chifumi est une installation In situ*. Elle évoque d’une part, à travers une carte maritime, ce jeu de hasard ou jeu des négociations. Sur cette carte Il est question de Ciment, qui est aujourd’hui la principale ressource venue de Shanghai et de Busan et qui arrive au Japon par Osaka*. Cette matière première circule entre les trois mers de Chine, mer jaune et mer du Japon.
Une photographie et un film – le portrait d’une jeune femme qui nage dans un environnement indéfini – gravitent aussi dans cet espace des négociations politiques et économiques.
JanKenPon nous raconte une histoire à la lisière de l‘actualité, où la géographie et les questions environnementales sont aussi importantes que les sujets.

*Jan Ken Pon est issu d’une collaboration avec le géographe César Ducruet et la graphiste Stéphanie Quillon. (source OCDE).

Lola REBOUD

Photographe de formation, le réel et la rencontre sont les points de départ de son travail. Souvent insulaires et portuaires, les lieux où elle se rend, portent en eux une certaine utopie. Cette idée d’Utopie est confrontée à l’actualité contemporaine. À la lisière de l‘actualité, elle raconte des histoires où la géographie est aussi importante que les sujets.
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Océans, 2013: Film, film HD / 25 days / stereo

Ocean consisting in a film made in one sequence shots into a cargo ship, that it crosses the Atlantic from America to Europe. A big journey that one begins in Chile and it finishes in the city port of Dunkerque in France. Is the first art project that with a camera in movement rescues from beginning to the end a sea trip without any cuts.

Enrique RAMÌREZ

Born in 1979 in Santiago, Chile. He has a master degree in Contemporary art and New Media in Studio National of art contemporain Le Fresnoy, France. Enrique Ramirez’s work could be described as poetic incursions towards the humanization of contemporary dystopias. His film-installations and photography deals with the politics of exodus and exile and the discontinuity of memory, but for Ramirez this always means an arduous search into subjective imaginary. The vast landscapes that often appear in his works are conceived as geo-poetic spaces for imagination, territories open for vision and deambulation. The mood of the images is a contemplative one; the landscape, the breeze, the water, the sand, they all seem to work together in an effort to place a subjective view.