71e – Programmation

La programmation du 71e festival Jeune Création
En parallèle de l’exposition de la Chaufferie, une programmation variée d’événements est prévue durant tout le festival. Projections cinéma, après-midi de performances, ateliers; des artistes du festival et des artistes invité.e.s contribuent à animer des événements tout au long de ces deux semaines.
Avec Antide, Simon Asencio, Atelier corps genre arts, Elise Bercovitz, Vincent Burger, Charles Cadic, Claire et Morgan, Manon Delarue, Ophélie Demurger, Coline Dupuis, Émilie Franceschin, Célia Hay, Paul Heintz, Bonella Holloway, Claire Guetta, Rémi Klemensiewicz, Stanislas Paruzel, Jérémy Piette, Maxence Stamatiadis, Mathilde Supe, Sweatmother, Vincent Tanguy, Frédérique Vivet.
NOCTURNES // PROJECTIONS CINÉMA
VEN. 04.06 18h – 21h00
Projection cinéma : Incarnation & transformation.
– J’irais très très loin (2017), Frédérique Vivet, 8 min
Dans ce casting, quatre jeunes hommes répondent à mes questions, et nous donnent à voir leur volonté inébranlable de devenir acteur. J’irai très très loin est le début d’une série de vidéos, dans laquelle un personnage fictif évolue au fur et à mesure des tournages. Le candidat sélectionné deviendra acteur et collaborateur de ce projet, intitulé #Camille.
– Aphra and Aradia (2018), Célia Hay, 54 min
Aphra, une jeune femme persuadée d’être le fantôme de sa soeur, se rend sur une île pour y rencontrer une sorcière, Aradia. Alors qu’elle s’efforce de convaincre la sorcière d’exécuter une série de rituels, les deux femmes nouent une relation atypique.
– L’araignée, les oeufs et l’oiseau (2021), Elise Bercovitz, 2 min
Jetez un œil dans le souterrain et observez le destin d’une araignée et de sa drôle de portée.
– Femme Cowboy (2018), Sweatmother, 5 min
Fresque digitale de la figure des cowboys de rodéo à travers le prisme queer d’internet. Le vaquero investit la performance drag et la dualité trans d’une hyperféminité surjouée du clown de rodéo. Le personnage du vaquero est une réflexion de l’artiste trans et queer Sweatmother alors qu’iel explore ses origines, comment iel performe son genre et s’exprime à travers l’incarnation de ses origines et de sa culture mexicaine. Ce film interroge la manière dont la performance et l’expression du genre peuvent être influencés par un ensemble de facteurs tels que l’ascendance, les souvenirs d’enfance, la culture pop et notre héritage commun.
– Claire Voyance (2019), Claire Guetta, 43 min
Claire Voyance est un lip sync géant de l’épisode 1 de la série Charmed, sur fond vert. Des drag queen interprètent les personnages de la série avec des attributs physiques de l’artiste Claire Guetta.
– Sinead et moi (2015), Ophélie Demurger, 5 min
C’est presque là que tout a commencé. En sur impression par projection, l’artiste vient doubler le plus fidèlement possible Sinead O’Connor qui vous chante Nothing compares 2 U. Tentant une déclaration d’amour 2.0, elles vous amènent à réfléchir sur votre rapport à l’autre et à l’amour à travers les écrans comme masque.
VEN. 11.06 18h30 – 21h00
Projection cinéma : Voyage et image fantôme
– L’attaque du dragon d’Irlande (chapitre VI) (2021), Stanislas Paruzel, 21 min
– Paradigm Shift (2021), Vincent Burger, 7 min
Une nuit aux confins de l’Idaho, un homme mystérieux observe les caméras de surveillance de son appartement.
– The Wandering (2019), Vincent Tanguy, 16 min
Performance réalisée en juin 2019 à Shanghaï, Chine
Une balade nocturne au cœur de la mégalopole de Shanghaï, une errance techno-romantique, un jeu avec le réel. The Wandering met en scène Vincent Tanguy déambulant dans les rues avec un anneau lumineux, tel un personnage principal de jeu vidéo. L’action télescope la réalité et sa potentielle simulation pour mieux parasiter la compréhension d’images et de faits bien réels.
– Stills (2021), Jérémy Piette, 10min
Une image ne reste jamais éternellement emmurée dans son film. Elle s’exile, s’accroche et se perd sur un mur de chambre d’adolescent. Encre sur la fixité du papier ou dans la boucle d’un gif, elle se laisse happer dans la défiguration d’un temps qui se déplace et se distend. Une image a le droit à plusieurs histoires, Stills se propose comme un territoire fantôme pour toutes celles qui veulent s’en raconter encore et encore, entre hommage nostalgique et auto-dévoration cinéphilique. J.P
– Shanzhai Screen (2020), Paul Heintz, 23 min
Il fait nuit à Shenzhen, des peintres copistes racontent leur quotidien et leur pratique. Leurs gestes empruntent autant à un imaginaire artistique qu’ouvrier, à des technologies récentes qu’à des techniques classiques. C’est une autre histoire de la peinture qui se dessine ici.
DIM. 13.06 18h30 – 21h00
Projection cinéma : Développement personnel et manipulations d’images
– abetterself (2020), Maxence Stamatiadis, 2 min
“ Et si ta vie changeait dès maintenant ? Si toutes tes angoisses disparaissaient ? Poids, famille, doutes existentiels… Envolées en un clin d’œil grâce à la nouvelle app abetterself. Le programme est clé en main ! Sois heureuse, sois toi-même. Be a better self ! ”
– Cruel Park (partie 1) (2015), Mathilde Supe, 25 min
Cruel Park est un film et un projet multiforme, un jeu entre l’art vidéo et le cinéma, une aventure qui traverse différents registres d’images. Dans la première partie, Elle et Lui se perdent dans un parc mystérieux, et doivent parcourir un schéma narratif stéréotypé : Elle disparaît et Lui doit se battre pour la retrouver.
– abetterself (2020), Maxence Stamatiadis, 2 min
– Le miroir des âmes, (2018), Coline Dupuis, 24 min
Réalisé pendant une résidence artistique en immersion au sein du FCE Oise (Femmes Chefs d’Entreprises), le film propose 13 portraits de femmes qui s’entrecroisent avec l’histoire de Marguerite Porete, auteure du livre Le Miroir des mes Simples et Anéanties, condamnée pour hérésie pendant la chasse aux sorcières.
– abetterself (2020), Maxence Stamatiadis, 2 min
– Solicitud (épisode n°4, le Noël de Mano) (2020), Claire et Morgan, 20 min
Solicitud est une série qui met en scène à la manière des Télénovelas les relations et les tensions qui peuvent exister entre artistes, curateurs et autres acteurs du monde de l’art.
L’épisode 4, le Noël de Mano : Mano est triste car il est à l’hôpital pour le soir de Noël. Heureusement, Rita est là pour lui remonter le moral.
– Cruel Park (partie 2) (2015), Mathilde Supe, 20 min
Dans la deuxième partie du film, le spectateur traverse le parc mystérieux sous forme d’un grand zapping et se perd à son tour. Une immersion fantasmagorique, au détour de reprises de publicités et de films hollywoodiens, d’imitations de tutoriaux Youtube, de vidéos amateur…
– Abat-jour (2017), Charles Cadic, 5 min
Abat-jour éteint de son film une maison. De son apparition ne reste que son ombre. Des faisceaux de lumière circulent et traversent l’image. Des profondeurs affleurent et l’électricité ondoie à la surface des eaux. D’une ombre, des monolithes oubliés brillent une dernière lumière.
ATELIERS
SAM. 05.06 15h-17h
Mues et métamorphoses : recherche et création collectives pour apprendre à muter sans promesse
Caroline Dejoie
Isaline Dupond Jacquemart
Mathilde Leïchlé
SAM. 05.06 15-17h
Atelier portrait avec l’artiste Antide

Matisse
Il nous dit que l’expression essentielle d’un portrait dépend du sentiment de l’artiste pour son modèle dès le premier regard. Chacun aura sa vision personnelle. Quand je regarde mon modèle pour la première fois je me demande ce que je veux faire ressortir : est-ce la brillance d’un regard, son coté volontaire ou rêveur, le contraste entre la blancheur de la peau et sa chevelure, l’expression de sa bouche, la forme de son visage. Ma décision déterminera son caractère et sa ressemblance. Je ne dois pas m’éloigner de sa construction anatomique mais je ne dois jamais oublier le sentiment que j’ai éprouvé dès ma première rencontre avec le modèle. Que ce soit avec un modèle vivant ou une photographie la démarche sera la même.
Pour construire avec exactitude un portrait il est nécessaire de décider d’une mesure étalon. L’oeil peut être cette mesure. Nous pouvons construire tous les éléments du visage en tenant compte de sa dimension. Si nous sommes droitiers, prenons l’oeil droit et tout tournera autour de lui. Suivant sa dimension nous aurons la grandeur du portrait.
En général la distance entre les yeux est d’un oeil, mais chaque visage à sa spécificité. Il peut y avoir une distance plus grande ou plus petite, une hauteur différente, c’est cette asymétrie qui participera à cette ressemblance.
lumières, les contrastes afin de lui donner VIE.
Antide
DIM. 06.06 11h-12h30
Visite sportive avec Manon Delarue

Une sélection d’artistes vous sera présentée entre deux courses.
Et à chaque médiation culturelle, un exercice de musculation vous sera proposé.
La course se fera en musique (pourquoi pas du disco ?) et l’évènement se conclura par un moment convivial autour d’un buffet de ravitaillement.
DIM. 06.06 15-17h
Lecture communale avec l’artiste Simon Asencio

Lecture communale d’un texte inachevé de Virginia Woolf, avec la complicité de Simon Asencio (et al.) le dimanche 06 juin de 15h à 17h à la Galerie Jeune Création à Romainville.
a
PERFORMANCES
a
UNE APRÈS-MIDI DE PERFORMANCES
SAM. 12.06 14h30-19h
a
14h30 > Bonella Holloway, Caténation, 20 min