KOKORO (*Cœur et esprit)

Exposition collective

Depuis 2013, en collaboration avec l’Institut Français du Japon-Kansaï, Jeune Création et la foire Art Osaka ont lancé un programme d’échange culturel entre des artistes japonais et des artistes français. Jeune Création invite Mariane Maiko, Soari Miyake et Shunsuke Minami à investir l’espace de sa galerie. L’exposition « kokoro » (*cœur et esprit), curatée par Kyoko Kasuya, tend a mettre en avant la création émergente japonaise.

D’où viennent les souvenirs ? Chacun de nous, en pensant, en agissant, se rappellent, se peignent, puis oublient. Ce dont nous nous rappelons vient de quelque part, demeure un instant, puis s’en va. Nos souvenirs n’appartiennent pas qu’à nous, à notre temps. Au contraire, ils nous associent à d’autres objets, à d’autres personnes, à l’ailleurs. Au Japon, les gens se projettent et font référence à ce vecteur par « kokoro », le coeur et l’esprit. Ce « kokoro » n’est pas ni une interprétation de la spiritualité ou de la volonté, mais une explication logique de notre sensibilité. Il contient une grande part d’émotion. Ce « kokoro » porte quelque chose de lyrique, de sentimental. Les artistes ne font pas exception, et c’est sur la résonance des élans de leurs esprits que se fondent les œuvres et les gestes de la création.
Coopération : Studio J, Fukugan Gallery, Salon Cojica, Art Osaka Organisation et Institut Français du Japon-Kansaï

BIOGRAPHIES

Mariane Maiko Matsuo (née en 1982 en Brésil, vit et travaille à Osaka) travaille sur le thème du « fossile du vent » depuis quelques années à travers le dessin. Elle capte la transmission de cet élément invisible et transpose ce temps immémorial avec une finesse typiquement japonaise.

Saori Miyake (née en 1975 à Gifu, Japon, vit et travaille à Osaka) restitue, par le phonogramme, les souvenirs et les relations entre le monde et soi-même. Par ce médium très expérimental et pictural, elle convertit les histoires, et les faits passés, vécus par d’autres personnes,
Shunsuke Minami (né en 1985 à Hokkaido, Japon, vit et travaille à Hokkaido) extrait des images de films, de télévision et d’internet et les ré-assemble de façon aléatoire à travers une caméra super 8. Ainsi, ces images que nous avons vues quelque part, nous renvoient automatiquement notre propre souvenir.

Kyoko Kasuya (née en 1980 à Saitama, Japon, vit et travaille à Paris) organise des expositions notamment entre le Japon et la France. Sa première expérience en tant que commissaire d’exposition fut l’exposition collective « Invisible à Voir » à l’Institut Français du Japon (Kyoto/Kansaï) en 2013.

Vernissage le jeudi 4 décembre à 18h

Exposition du 5 au 20 décembre 2014.

Visite commentée de l’exposition par la commissaire Kyoko Kasuya, le samedi 6 décembre dans le cadre du parcours Nord Spécial Japon. (avec la visite de l’exposition de Meiro Koizumi à la Fondation Kadist) incription gratuite nord.lieuxdartcontemporain@gmail.com

Share This